Il était une fois...
Non, commencer comme ça ne serait pas juste, cette histoire n'est pas un conte de fées et ne possède pas de dénouement heureux en soit. En fait, il serait plus juste de dire qu'il n'a tout simplement pas de dénouement.
Comment commencer cette histoire alors?
Et bien, par ce qui semble être le commencement je suppose...
- Ne me quitte pas -
Jacques Brel
Comme tout à un début, commençant par ce qui me semble l'être!
Alissya est né sur la côte ouest des États-Unis, à San José. Enfant unique, elle ne fut pas pour autant câliné ni gâté, que ce soit par la vie ou par ses propres parents.
Sophiana Delgasco, sa mère, était une mexicaine qui avait passé la frontière, espérant trouver travail et sécurité dans le nouveau monde. Et c'est ce qu'elle trouva d'ailleurs. Ayant eut une formation d'infirmière, elle réussit à trouver un poste dans un petit hôpital de la ville natal de sa future enfant dans lequel elle travailla sans relâche, pour son plus grand plaisir de voir son porte-monnaie se remplir et son niveau de vie augmenter par rapport à celui qu'elle avait eut au Mexique.
Ce fut dans ce contexte là que Sophiana rencontra Ben Silvers. C'était un chauffeur routier qui sillonnait le pays pour faire ses livraisons. Bien que ce soit un job tranquille la plus part du temps, mais là, sur la route du retour, Ben avait été l'un des acteurs tragique d'un accident de voiture. Transporté en urgence dans le centre médical le plus proche, il fut, entre autre, soigné par Sophiana, à laquelle il ne manqua d'ailleurs pas de faire du charme. Cette dernière se laissa séduire et, peu de temps après, ils se marièrent... Et vécurent heureux jusqu'à la fin des temps.
Non, sérieusement, vous m'avez cru? Ne soyez pas stupides voyons!
Certes, le jeune couple vivait heureux malgré les aléas de la vie qui faisait que tout n'était pas si simple, mais ils s'y faisaient et continuaient à s'aimer et à vivre pleinement leur petite vie... Jusqu'au jour où Sophiana donna naissance à la petite Alissya.
Au début, tout se passait bien, les jeunes parents étaient les plus heureux au monde avec leur enfant du moins, jusqu'à ce que celle-ci grandisse, passant du stade de bébé à celui d'enfant.
Bien que très jeune, n'étant alors âgé que de 8 ans à peine, la pauvre enfant vit son père changer sans qu'elle comprenne pourquoi. Il refusa, du jour au lendemain, de voir son enfant, sillonnant plus les routes que son proche chez-soit et, rapidement, il sombra dans l'alcoolisme. Voyant la décadence de l'homme qu'elle aimait, la mère de l'enfant rejeta toute la faute sur cette dernière, se mettant à détester la chair de sa chair.
Et la petite dans tous ça?
Elle comprenait pas pourquoi ça lui arrivait, pourquoi ses parents la dénigrait soudainement. Ce fut un soir d'automne qu'elle découvrit pourquoi. Un soir où elle aurait dût dormir mais où elle restait éveillé par les cris rageurs de ses parents...Collée contre l’entrebâillement de la porte de sa chambre, la petite fureteuse écouta et observa la dispute. Cette dernière reposait sur sa propre personne, sa mère s'égosillant de rage en accusant son père d'avoir changé et de préféré sa fille à elle ; ce à quoi son père, qui était resté silencieux tout le long de la tirade de la femme, répondit en explosant que oui, il préférait son enfant à sa femme mais pas dans le sens paternel du terme, dans un sens bien plus pervers que cela et que c'était pour cette raison qu'il s'était éloigné, pour ne pas se tenter ni succomber à cette pédophilie latente qu'il savait en son être.
Choquée, blessée à mort dans son amour propre et dans son amour tout court, Sophiana, coléreuse de nature, laissa sa rage exploser contre ce mari qu'elle avait tant aimé. Se saisissant d'un vase proche, elle le fracassa sur le sol de colère. S'en suivit une lutte entre cette femme qui tentait de blesser, autant qu'elle l'était, son mari, et ce dernier qui tentait de la retenir...
Cette danse macabre se termina tragiquement.
Sophiana explosa la tête de Ben avec le socle du téléphone. Il mourut sur le coup.
Terrifiée par ce qu'elle venait de voir, la petite Alissya partit se réfugier sous ses draps, dans un réflexe de survie infantile.
Se rendant compte de son acte, la mère s'effondra sur le sol, sanglotant, bredouillant des mots semblables à des gargouillis inaudibles. Cette triste scène durant quelques minutes avant que son personnage principal ne se lève calmement, tenant toujours le socle ensanglanté du téléphone en main. D'un ton aussi glacial que calme, une seule phrase franchit les lèvres de la femme rongée par ce qu'elle venait de faire :
- Tout est de sa faute...
Se dirigea d'un pas mesuré vers la chambre de la chair de sa chair, la femme ouvrit la porte, la faisant claquer contre le mur avec violence. Emmitouflée dans ses draps, Alissya pleurait de peur, son instinct lui intimant l'ordre de s'enfuir le plus loin possible mais son corps refusait obstinément de bouger. Sophiana retira les draps couvrant le corps de sa fille qui tentant, sans succès, de les garder contre elle, comme un ultime rempart contre la folie de sa maternelle. Levant le socle de du téléphone au-dessus d'elle, la mexicaine l'abaissa brutalement sur l'enfant terrifiée qui, au dernier moment, fit un bond hors du lit, roulant sur le sol avant de se relever pour filer vers la porte de sa chambre. Elle aurait put s'en sortir, mais ce ne fut pas le cas. Sophiana envoya le socle vers sa fille, l’atteignant brutalement à la tête. Sous a violence du choc, la petite s'écroula sur le sol, sa tête heurtant un second obstacle, le bas de sa commode, ce qui eut pour effet de la plonger dans les ténèbres de l'inconscience.
Lorsqu' Alissya se réveilla, elle se trouvait dans une chambre d'hôpital. Avant qu'elle n'est put penser ou dire quoique ce soit, un docteur se trouvait à côté d'elle, la regarda d'un air doux, portant sous le bras un dossier de soin au nom de l'enfant.
- Je suis le Docteur Pretz. Comment te sens-tu, Alissya?
Comment l'avait-il appelé? Alissya? Était-ce son nom? Elle ne savait pas...
Éludant la question du docteur machin-chose, la petite fille en posa deux en retour.
- Où suis-je? Pourquoi suis-je là?... Qui suis-je?
- Tu ne te souviens de rien?
- Je devrais?
Très brièvement, le docteur lui expliqua qu'elle était dans le coma depuis 2 semaines. Cependant, il n'eut pas le courage de lui dire comment c'était arrivé, même s'il le savait car l'histoire de la mère tuant son mari, attentant à la vie de son enfant avant de se suicider, cette histoire avait fait le tour de toute la ville.
Le docteur assura à Alissya que sa mémoire lui reviendrait petit à petit et que sa perte passagère n'était qu'un effet secondaire de son coma. Effectivement, la petite retrouva ses souvenirs, mais qu'une seule partie seulement. Elle se souvenait de sa petite enfance, avant que tout ne dérape, lorsqu'elle et ses parents vivait dans un semblant de petit bonheur. Mais, pour tout ce qui touchait à l'accident qui avait entrainé son coma, son esprit semblait avoir irrémédiablement verrouillé tout ce qui s'y rapprochait, de près ou de loin.
Ainsi, alors qu'elle n'avait que 11 ans, Alissya se retrouva livrée à elle-même, perdue dans ce monde trop grand pour elle.
- Run Run Run -
Shaka Ponk
Ses parents n'avait aucune autre famille existante. Par conséquent, lorsqu' Alissya sortit de l'hôpital, elle se vit trimballer de famille d’accueil en famille d’accueil. Son instinct faisait qu'elle ne restait pas en place, fuguant toujours des endroits dans lesquels on la plaçait, comme si, inconsciemment, elle voulait laisser derrière elle San José. Au fils des années, son caractère doux et joyeux se durcit et, la crise d’adolescence aidant fortement, la brunette devint une véritable "bad girl". Faisant s'arracher les cheveux des familles dans lesquelles elle était successivement admise puis rejetée.
Ainsi, de San José, elle se retrouva à San Francisco puis à Phoenix et, finalement à Tucson. Et, le pire dans tout ça, c'est qu'elle "aimait" fuguer, fausser compagnie à ceux qui l’accueillait, s'installer dans de nouvelle(s) ville(s)... Ou tout du moins, c'est ce qu'elle se persuadait pour ne pas avoir à reconnaitre le vide que la mort de ses parents avait laissé.
Cumulant les conneries, que ce soit vol à l'arraché, deal ou outrage à agent de police, la jolie brunette les a joyeusement collectionné. Cependant, tout aussi turbulente fut-elle, elle n'était pas pour autant une mauvaise élève lorsqu'il s'agissait de travailler, bien au contraire! Non pas qu'elle eut un jour aimé les cours, mais plutôt qu'elle avait des facilités naturelles à apprendre, lui suffisant d'observer ou d'écouter une seule fois pour pouvoir refaire quelque chose ou en apprendre une autre. Ce fut d'ailleurs à cette époque là que l'un de ses professeurs décela en elle son génie : durant l'une de ses première année de collège.
Miss Olivia Finnagan.
C'était une professeur d'histoire qui avait été impressionnée par la capacité de la petite cancre à retenir absolument tout ce qu'elle disait en cours ; dates, personnages et même petites anecdotes amusantes. Contre toute attente, cette femme atypique poussa la jeune Alissya a se dépasser, la boostant dans ses études au collège comme au lycée, lui disant malignement que, plus vite elle quitterait l'école, plus vite elle fera ce qui lui chantera. Ce petit chantage de bac-à-sable sembla fonctionner car la jeune fille se mit à progresser à une vitesse telle dans ses études qu'à 15 ans, elle avait déjà terminé son cursus du lycée.
Mais, elle ne fut pas plus avancée pour autant. Elle ne savait pas quoi faire, continuer des études ou faire tout et n'importe quoi. La voix de la sagesse en la présence de Miss Finnagan lui intima de ne pas laisser "pourrir" son don et d'intégrer une école qui lui ouvrirait de grandes portes. Ainsi, l'élève et la professeur passèrent un an à rechercher des études pouvant intéresser la turbulente latino-amériaine. Et là, ce fut une révélation.
Alissya tomba sur une brochure de la Harvard Law School et ce fut le déclic : elle voulait faire du droit. Pourquoi faire quoi en suite? Au diable la suite! Tout ce dont elle était sure, c'était que quelque chose en elle venait de se réveiller, une passion latente qui allait la dévorer durant les années suivantes, au même titre que de l'entrainer dans les pires emmerdes.
Aussitôt dit, aussitôt fait ! A peine en avait-elle parler de son choix à sa professeur que cette dernière la jetait dans un avion, direction le Massachusetts pour l'examen d'entrée de la Harvard Law School. Durant le passage de cet examen, Olivia l'avait envoyé chez un très vieil ami, Ewan Curtis. Celui-ci accueillit la jeune sauvageonne à bras ouverts, allant même jusqu'à l'aider dans ses révisions car il avait de bonnes notions de droit.
Trois semaines plus tard, le verdict tomba.
A 16 ans, Alyssia était la plus jeune étudiante qui avait été prise à la Harvard Law School.
Les années d'études qui suivirent furent, sans conteste, les plus enrichissante pour la jeune fille. Découverte de nouveaux centres d’intérêts, de nouveaux plaisirs (celui de la chair et des jeux, entre autres), période de sa vie la plus propice à l'apprentissage, la brunette ingurgita une quantité phénoménale de savoir, qu'il soit directement lier à ses études où non.
Ce fut également à ce moment qu'eut lieu sa rencontre avec le surnaturel en la personne d'Ewan. Ce sorcier avait réussit, jusqu'à présent, à bien caché son jeu jusqu'au jour où il se fit prendre la main dans le sac. La jeune étudiante ne rentrait habituellement pas avant 18, voir 19h, aimant trainer dans la bibliothèque de l'école qui était l'une des plus compète au monde dans le terme juridique. Seulement, ce jour là, elle n'avait pas eut cours de l'après-midi, son professeur de droit économique étant malade. Ce fut en poussant la porte du salon qu'elle trouva son "tuteur" en plein milieu d'un sortilège. L’incompréhension et la surprise respective des deux protagonistes passés, le pauvre Ewan n'eut d'autre choix que d'expliquer à la jeune fille tout ce qu'il se passait de a à z. Ainsi prit-elle connaissance des sorciers et sorcières mais rien du reste du "bestiaire" que connaissait secrètement le monde dans lequel elle vivait. Elle se familiarisa avec le monde surnaturel peuplé d'esprits dans lequel vivait à mi-temps son tuteur et, étrangement, elle l'aima énormément, au point de ne plus avoir de porte claquant dans le noir ou de parquet grinçant au milieu de la nuit.
Ainsi, ce fut en côtoya ce petit coin de paranormal qu'Alyssia continua ses études pour finalement remporter son diplôme avec brio.
- Killing in the Name -
Rage Against The Machine
Une fois ses études terminées, Alyssia commença dans la vie active en temps que petite avocate. Cependant, elle fut rapidement ennuyer par les cas sans intérêts qui défilaient dans son bureau. Il lui fallait de l'action, du mouvements, de l'adrénaline! Et ce fut à cause de ça qu'elle remit le nez dans une vieille affaire qui la touchait directement : celle de la mort de ses parents.
Elle-même ne sut ni comment, ni pourquoi elle sortit le dossier mais, quoiqu'il en fut, elle le fit tout de même. Elle rassembla toutes la paperasse qu'elle pouvait sur cet accident et elle ne mit pas longtemps avant de découvrir ce que tout le monde à l'époque savait alors : la mère tuant son mari, laissant son enfant pour mort pour se donner finalement la mort... Mais, ce qui était de plus tragique dans tout ça n'était pas le fait que la jeune adulte l'avait découvert mais plutôt qu'elle n'arrivait pas toujours pas à se souvenir de l'incident lui-même. Elle eut beau chercher, retourner son cerveau et ses pensées en tous sens, rien n'y faisait, elle avait tout oublier. Sur le coup, elle n'eut aucune explication, à part de croire celle des journaux. Ce ne fut qu'après la révolution vampirique que l'idée qu'elle avait peut être été hypnotisée pour oublier ça lui traversa l'esprit... Mais pourquoi? Et surtout, par qui? Et puis, dans ce cas-là, ce suicide supposé ne serait-il alors rien d'autre qu'un meurtre?
Tout autant de questions sans réponses qui l'amenèrent à changer de métier pour celui de détective privé. De cette manière, elle espérait donc trouver ne serait-ce qu'une toute petite piste à propos de son affaire personnelle. Et puis, il fallait le reconnaitre, elle était douée pour ça. Ainsi, en quelques années à peine, elle obtenu une très bonne réputation dans ce milieu difficile et dangereux mais elle ne perdit cependant jamais de vue son but premier.
Les années passèrent sans le moindre petit indice jusqu'à ce qu'un meurtre bien étrange l'amena à quitter son Minnesota pour la Louisiane.
Un couple avait été retrouvé atrocement mutilé, visiblement par l'un de ces vampire et leur enfant avait également été tué, vidé de son sang mais sans la moindre marque de morsure... Sur cette enquête, Alyssia avait été employée par la sœur de l'un des mort ; son but était de retrouvé le coupable pour le trainer devant la justice... Et c'est ainsi que son enquête l'amena droit chez un certain Adonis James Redwood...
Et également vers sa nouvelle vie qu'elle connait de puis lors....
- - Assez parlé du passé ! Je veux tout savoir de votre présent. Exercez-vous une profession ? Avez-vous une famille, une âme sœur ? Et que faites- vous ici si vous n'y avez pas grandi ? Quels sont vos objectifs dans la vie ?
Comme l’a dit le narrateur qui vient de vous révéler toute l’histoire de mon vivant, si je puis l’appeler ainsi, je suis toujours détective privé. Je le resterais sans doute un bon petit moment car j’ai vraiment bien ce job. Après, cela ne m’empêche pas non plus de donner un coup de main à mon créateur en temps que l’un de ses adjoint à mi-temps, mais ça, c’est juste histoire de m’amuser un peu lorsque je m’ennuie. Quand à mes objectifs à venir... Je dois avouée que le fait de ne plus être humaine change radicalement ainsi, je sais absolument pas ce que je ferais dans l'avenir. Qui vivra, verra, comme le dis le proverbe!
Quel était votre autre question en suite ? Ha oui, la famille et l’âme sœur… Au sens génétique du terme, je n’ai plus aucune famille, si telle est votre question. En revanche, si vous parler au sens affectif, alors là, c’est autre chose. Malgré ma transformation en vampire, je ne peux me résoudre à oublier ces deux personnes qui ont, en très grande partie, fait de moi ce que je suis maintenant : Miss Finnagan et Ewan Curtis. Pour moi, ils occupent un peu la place de parrain et marraine, ce genre de personne toujours près à aider, peut important la mouise dans laquelle vous êtes.
En temps que vampire tout juste né, je devrais sans doute mettre mon créateur dans cette catégorie qu’est la famille, cependant… Il n’y entre pas. Je n’ai aucune confiance en lui, je ne sais rien de lui, je ne peux donc pas le qualifier comme un « père » comme le font les vampires-nés à l’égard de ceux qui les ont transformés. A mes yeux, il n’est –pour l’instant – qu’un buveur de sang qui dit m’avoir transformer. Rien de plus, rien de moins.
Quand à l’âme sœur, je ne l’ai pas encore trouvé, malheureusement ! Et ce n’est pas faute d’avoir chercher dans les deux camps ! Mais bon, je ne désespère pas, même si, honnêtement, cette recherche n’est pas mon occupation première !
Ce que je fais en Louisiane ? C’est très simple. J’étais venue ici suite à une enquête que je menais sur un meurtre très étrange qui avait eut lieu dans un autre état. Quelques semaines après que j’usses commencé mon enquête, un second meurtre, similaire traits pour traits à celui sur lequel j’enquêtais avait eut lieu ici. Je suis donc venu ici et…. C’est là que j’ai été vampirisé, ce qui explique pourquoi je reste ici depuis lors.
- -Intéressant ... Maintenant, j'aimerais que vous me décriviez quelle fut votre réaction lors de la Grande Révélation des vampires ? Quelle relation entretenez-vous avec tout ce monde surnaturel ? Et si vous en faites partie, êtes-vous à l'aise avec votre nature ? Que pensez-vous de la menace qui règne sur les loups-garous et les métamorphes ?
Honnêtement, je suis restée très septique, méfiante. Certes, j'ai tendance à l'être de base mais, cette fois-ci, j'étais plus comme Saint Thomas qui ne croit que ce qu'il voit. En clair, ce ne fut que lorsque je fus face à mon premier vampire que je reconnu pleinement leur existence. Cependant, je n'ai pas changé mes habitudes pour autant et là, je pense principalement à ma manière de traiter mes clients. Humains ou vampires, tant qu'ils payaient, je travaillais pour qui voulait. De plus, je n'avais pas d'apriori envers ces êtres de la nuit. Enfin, précisons tout de même que je me munissais (et me munie toujours!) de balles en argent pour mes enquêtes un peu "chaudes", mais c'était plus pour de la prévention qu'autre chose.
Et maintenant que je suis vampire, ces pensées ont-elles changées? A vrai dire, oui, un peu. Je ne vois maintenant plus dans les humains que des poches de sang sur pâtes, de joyeux garde-manger ambulant. Mais, ce n'est pas pour autant que je les dénigre. Après tout, ce sont des êtres vivants et tout être vivant devient utile un jour ou l'autre, alors autant en prendre soin ou tout du moins, faire semblant de le faire.
Pour ce qui est des loup-garou et des métamorphes, honnêtement, je ne connais pas les tenants et les aboutissants de leur histoire et... Je m'en contre fous comme de l'an -25 ! C'est leurs affaires, pas les miennes.
En revanche, pour ce qui concerne la communauté des sorcières et sorciers, je suis un peu moins "je-m'en-foutiste" que ça. Peut être parce qu'Ewan en fait partie, je n'en sais rien mais, ce que je sais déjà, c'est qu'il ne faut même pas penser l'espace d'une seconde à se mettre un ou une sorcier/ière à dos. Ce sont de précieux alliés et de terribles ennemis et, sans aucun doute que, pour Ewan, si l'un d'eux me demande de l'aide, il se pourrait bien que je l'aide en retour.
- - A présent, j'aimerais pouvoir me faire une image de vous dans mon esprit ... Décrivez-vous physiquement, votre style vestimentaire, vos signes particuliers, voir votre forme animale ...
Je mesure 1m73 pour 55kg. Raisonnablement proportionné et possédant une carrure plutôt fine, je suis brune avec quelques mèches châtain clairs et blondes qui se baladent de temps en temps de manière aléatoire. Niveau grain de peau, je dois reconnaitre que j'en suis assez fière car il ne possède pas d'imperfections notables comme des points noirs ou de la cellulite. Enfin, il faut aussi dire qu'avec le sport que je fais, ça serait vraiment du fouttage de gueule si mon corps ne suivait pas!
Pour continuer le chapitre sur la peau, je possède un teint halé, qui prend très rapidement le soleil... Enfin, prenait devrais-je dire! Depuis ma transformation, ma couleur de peau ne bougera plus et restera éternellement au stade d'un léger bronzage doré ce qui, entre nous, n'est pas pour me déplaire car oui, je l'avoue, je suis une femme coquette!
Venons en finalement au visage. Ovale et régulier, il est lui aussi recouvert de cette peau halée qui est d'autant plus mit en valeur à cause de la couleur clair de mes yeux ; et pour cause, ils sont vert anis.
Pour ce qui est du style vestimentaire, j'affectionne particulièrement les tenues des années 20 et 30 qui, à mon sens, était d'un chic absolu pour les femmes. Ainsi, je privilégie donc les tailleurs et robes aux pantalons, bien que je les aime également beaucoup. Comme je l'ai dis un peu plus haut, je suis coquette et, en cette qualité (ou défaut, c'est vous qui voyez!), j'aime donc le chic même si mes revenus ne me l'autorisent pas forcement. De ce fait, mes tenues restent simples mais possédant un petit quelque chose qui change la donne. La classe simple, voilà comment définir ma garde robe, même si je ne dis pas non à une belle robe de soirée lorsque je le peux!
- -Bon, et bien je crois que nous avons fini. Avez-vous autre chose à rajouter ?
Rien, merci... Hormis peut-être que le lecteur que vous êtes possède une bien belle jugulaire...
-Et voici la cerise sur le gâteau ! Le principe est simple, je vais soit vous donner le choix entre deux possibilités et vous devrez en choisir une et une seule, soit je vais laisser une phrase en suspens et vous devrez la terminer! Vous avez compris ? C'est parti ! Routine ou aventure? Aventure, of course!
Jour ou nuit ? Nuit
Froid ou chaud ? Froid
L'amitié pour toi c'est... un truc sympa à vivre mais tellement peu fiable!
Vampires ou loups-garous? Vampire
Eau ou feu ? Feu
Bien ou mal ? Un peu des deux, ça dépend de comment j'aurais dormi.
Tolérance ou intolérance ? Tolérance sauf quand ça ne me plait pas!
Sucré ou salé? Sucré
Dominant ou dominé ? Ambivalent, ça marche?
Fidèle ou infidèle ? Fidèle... De mon point de vue du moins!
La vengeance pour toi c'est... la meilleure des motivations... avec la peur.
Hommes ou femmes ? Les deux, y'a pas de jaloux comme ça!
Mature ou immature ? Un savant mélange des deux.
Blanc ou noir ? Noir
Le sang c'est... la vie que l'on arrache à son propriétaire avec délectation.
Tension ou passion ? Passion!
Honnêteté ou manipulations ? Ne dit-on pas que les femmes sont des manipulatrices-nées?
Seul ou accompagné? Seule... ou presque!
La confiance pour toi c'est... très difficile à obtenir mais tellement jouissif une fois qu'on l'a !
Livre ou télé ? Livres
L'amour c'est... une belle connerie que l'on recherche désespérément!
Juge, jury ou bourreau? Juge & bourreau
Le surnaturel c'est... quelque chose d'incroyablement intéressant...
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La fin ou l'infini ? L'infini.