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L'histoire de Bon Temps reste à écrire ...
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 Coffee Addiction ღ

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Irene S. Mayfair
Irene S. Mayfair

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MessageSujet: Coffee Addiction ღ Coffee Addiction ღ EmptyMar 6 Nov - 12:13




Maxine & Irene
© Never-Utopia

Après la pluie vient le beau temps dit le dicton. Irene n’a jamais eu confiance dans les dictons, mais lorsqu’elle s’était réveillée ce matin avec un soleil certes couvert de nuages, mais avec un soleil alors qu’il avait plu toute la nuit dernière, elle ne put s’empêcher d’espérer en ce que cette simple phrase évoquait.
Irene espérait une inactivité qui la reposerait au plus haut point. A vrai dire, la découverte de cette lettre sur les plans de Nan Flannagan l’avait un peu bouleversée et elle ne pouvait pas arrêter de penser aux conséquences que quelques lignes pourraient avoir, non seulement sur elle et le monde du surnaturel en général, mais aussi sur le monde tel qu’elle le connaissait et qui s’avérait n’être pas aussi terrible qu’il y paraissait. La simple pensée à cette stupide lettre la fît frémir et ce fût la fraîcheur de l’air présent dehors qui la convint d’arrêter de penser à ça
.

« EN RETARD !
- Oh la ferme Paul ! » Cria Irene tout en souriant à l’homme qui se tenait à l’autre bout du couloir. A peine assise sur sa chaise, il s’accouda sur son bureau un énorme sourire aux lèvres.
« Heureusement que je ne suis pas ton patron parce que sinon je t’aurais déjà renvoyé depuis longtemps… » Ils se fixèrent du regard pendant longtemps puis Paul explosa de rire.
« Depuis quand tu arrives en retard ?
-Depuis que je rate mon stupide bus… Essaye de réfléchir, je n’ai même pas pu boire un seul café ce matin !
-Quelle chienne de vie tu mènes là !, lui répondit-il en continuant d’user de son rire chaleureux, Si tu veux je pourrais t’en payer un, mais c’est juste que ce serait tellement mal vu de sortir avec sa collègue comme ça…
-Et pour un café en plus…
-Surtout pour un café… », ajouta Paul doucement. Son téléphone sonna et il sortit du bureau d’Irene pour continuer sa discussion. La sorcière soupira un instant avant d’ouvrir son ordinateur. Elle l’aimait bien, Paul, mais c’est comme elle ne pouvait pas continuer au-delà du flirt. C’était un collègue après tout.
Après avoir été convaincue que Paul n’allait pas réapparaître, elle s’attela à son grand projet. Elle avait commencé cet article il y plusieurs années déjà, mais l’avait abandonné suite à son déménagement. Bien loin de l’idée de définitivement le laisser de côté, Irene avait dans l’idée de s’y remettre, même si bon nombre de ses contacts étaient restés à New York. Elle aussi allait devoir passer pas mal de coups de téléphone aujourd’hui et passer des heures au téléphone l’ennuyait profondément. Alors avant de commencer quoique ce soit, elle décida de ressortir les documents qu’elle avait récoltés et de faire un résumé sur ce qu’elle avait. A l’époque, Irene avait donc commencé une enquête « d’investigation » comme on dit dans le milieu. Une enquête sur une famille à New York qui avait disparue dans de mystérieuses circonstances. Et ce qui avait attiré l’œil de la sorcière était que chaque témoignage était différent les uns des autres. Un coup un meurtre, un autre un incendie. La seule piste qu’Irene avait eue, c’était sur un survivant qui avait disparu depuis longtemps déjà. En gros, cette affaire était un brouillard total et ce ne fût pas ça qui encouragea la journaliste qui contemplait son ordinateur sans aucune motivation.

Midi arriva et Irene était affamée. Elle avait envie d’un bon petit lunch, mais la seule chose qui pouvait s’offrir à elle pour le moment était un sandwich du Starbuck en face des bureaux du journal et niveau sandwich, elle avait connu meilleur. Et puis un café… Elle n’avait pas réussi à faire quoique ce soit ce matin et elle était convaincue que son manque de caféine y était pour quelque chose. Elle avait réellement besoin de son café matinal. Une de ses collègues lui avait dit que c’était une addiction et même si Irene l’avait tout d’abord nié, elle ne pouvait s’empêcher de penser que oui, c’était bel et bien une addiction. Tout avait commencé à New York où le café et littéralement le carburant de chaque habitant. N’échappant pas à cette règle, Irene avait été de plus en plus cette new yorkaise parmi tant d’autre, allant à son travail, café à la main. Longtemps grande adepte du Starbuck, elle avait trouvé par hasard un café dans SoHo, près des bureaux de son ancien journal, où elle passait la plupart du temps avec ses amis. En arrivant dans la Nouvelle-Orléans, ce ne fût pas difficile de lui trouver un nouveau café comme endroit de référence, mais il était à plusieurs pâtés de bâtiments et Irene devait terriblement travailler… Oh et puis zut à la fin ! De toute évidence, elle n’avait aucune autre information sur cette affaire et son prochain article devait être rendu dans deux semaines et ce n’est certainement pas assez suffisant pour retrouver ne serait-ce qu’un début d’article... Irene prît sa veste, son sac et en moins de dix minutes, elle se retrouva en bas de l’immeuble. Elle avait retenu Paul un peu pour lui faire part de son départ. Elle avait prétexté une idée d’article et il lui avait donné la « permission » de partir même si elle savait pertinemment qu’elle n’avait pas besoin de permissions pour quitter son bureau. Elle se demanda même pourquoi elle lui avait demandé.

Ce fût après quinze minutes de marche qu’Irene arriva devant ce café. Elle sentit une immense satisfaction qui devînt encore plus grande lorsqu’elle poussa la porte de l’établissement. Ça sentait le café, ça respirait la joie de vivre et ça grouillait de conversations. Elle prît son habituel café et c’est en sentant la chaleur de la tasse entre ses doigts qu’Irene se sentit vraiment réveillée. Elle s’assît à une table vide et commença l’un de ses passe-temps favoris : observer les gens. Elle avait trouvé dans les autres personnes des personnalités qui rendaient naturellement Irene amoureuse des humains. Bien entendu, elle connaissait les failles et les défauts qui peuvent exister dans les humains, mais surnaturelles ou pas chaque individu est doté d’aspects moins désirables et ça, Irene ne se le cachait pas. Mais alors qu’elle était perdue dans ses pensées, une silhouette l’attira. La vitre qui donnait sur la rue avait laissé voir une chevelure blonde et une façon de marcher qui n’était pas étrangère à la sorcière. Elle fronça les sourcils et c’est en voyant la personne entrer dans le café qu’un souvenir frappa Irene. Une autre jeune femme qui entrait dans un autre café, dans une autre ville. Et Irene qui criait en souriant :
« Maxine ! »


Dernière édition par Irene S. Mayfair le Jeu 8 Nov - 21:27, édité 1 fois
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Maxine Roseberry
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MessageSujet: Re: Coffee Addiction ღ Coffee Addiction ღ EmptyMar 6 Nov - 20:20


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Maxine & Irene - Maxine & Irene - Maxine & Irene - Maxine & Irene - Maxine & Irene - Maxine & Irene - Maxine & Irene - Maxine & Irene - Maxine & Irene -



Ce matin-là, Maxine se réveilla avec un entrain qui ne lui était guère familier. Elle qui était plutôt du genre pantouflarde, se lever avant 8h était un réel exploit … Mais les choses avaient changé depuis quelques jours. Aindreas, le vampire avec lequel elle vivait, lui avait appris qu’ils resteraient plus longtemps que prévu à Shreveport. Les deux nomades avaient coutume de voyager de villes en villes tandis qu’Aindreas chassait sa propre espèce, et que Maxine tentait d’étendre ses connaissances sur le surnaturel à travers ses recherches. Oh elle aimait cette vie-là, pour rien au monde elle ne l’aurait échangé avec une autre. Elle tenait énormément à son mentor et était prête à le suivre partout … Néanmoins, leurs déménagements incessant avaient commencé à peser inconsciemment sur la jeune femme qui se renfermait dans sa solitude de jours en jours … Déjà de nature peu sociable, Maxine devenait une véritable Hermite, obsédée par son travail. Alors, quand Aindreas décida de prolonger leur séjour en Louisiane, la belle blonde avait sauté de joie et s’était empressée de trouver un travail …

Deux tartines de beurre et de miel englouties, Maxine remonta les escaliers qui menaient à sa chambre pour s’habiller. Souriante, elle passa quelques minutes devant son miroir pour coiffer ses cheveux en queue de cheval, et pour mettre un peu de mascara sur ses cils. Elle n’était pas vraiment coquette, et son style vestimentaire était loin d’être sa préoccupation première. Pourtant, depuis qu’elle avait rencontré Rose-Mary Gordon et qu’elle était parvenue à décrocher ce job de serveuse dans un café de Bon Temps, la jeune scientifique s’était promis de faire des efforts, autant pour la clientèle que pour sa patronne qui lui avait déjà accordé beaucoup de confiance. Même si être serveuse n’était pas sa vocation, elle savait que l’apparence y avait une importance non négligeable. Qu’à cela ne tienne ! Ce jour-là, elle avait décidé qu’elle irait faire les boutiques dans le centre-ville de la Nouvelle Orléans. Une manière de renouveler sa garde-robe et de visiter davantage cette magnifique région qu’était la Louisiane.

Elle avait enfilé un jean slim, un petit chemisier blanc et une grosse veste en laine. Le temps dehors était certes lumineux, mais les températures, elles, étaient loin d’être clémentes ! Et s’il y avait bien une chose que Maxine détestait, c’était de tomber malade ! Fin prête, elle prit le volant de sa voiture et conduit une heure durant en direction de la Nouvelle-Orléans, chantant à tue-tête toutes les chansons qui passaient à la radio, y compris celle dont elle ne connaissait pas les paroles …

Tout le matin, elle parcouru le centre-ville de boutiques en boutiques, et c’est les bras de plus en plus chargés de sacs qu’elle commença à s’essouffler quand l’heure du déjeuner arriva. Pour son plus grand plaisir, Aindreas avait pensé à lui laisser quelques billets sur sa table de chevet le matin-même. Elle venait à peine de commencer à travailler et n’était surement pas capable de se payer elle-même tout ce qu’elle venait de trouver … Une paire de bottines à talons, un petit cardigan en laine, une chemise au col Claudine […] Le moins que l’on puisse dire, c’est que lorsque l’on a les moyens, l’on prend vite goût à la mode ! Elle qui était loin de s’intéresser à ce qui se faisait de bien en matière de prêt-à-porter, elle s’était laisser guider par les vendeuses et avait pris un certain plaisir à se faire chouchouter et finir par se trouver plutôt attirantes dans ces nouveaux vêtements. Epuisée par tant de marche et de brouhaha, elle décida que cette matinée de shopping était largement suffisante et qu’il serait tant qu’elle rentre à Shreveport. Néanmoins, son ventre criait famine et elle savait qu’elle avait besoin d’être rassasiée pour pouvoir conduire avec toute la concentration nécessaire à cette tâche … Sauter un repas ? Cela lui était impensable !

Chargée comme une mule, elle entra dans le premier café venu, bien décidée à savourer un cappuccino et quelques biscuits bien mérités. A peine eut-elle franchie la porte qu’elle entendit quelqu’un l’appeler en criant. Une autre Maxine ici-même ? Cela lui paraissait peu plausible, pourtant la perspective que quelqu’un qu’elle connait se trouve ici à la Nouvelle-Orléans ne l’était pas plus … Elle tourna la tête en direction d’un table où était attablé seule une jeune femme. Pendant quelques secondes, la jeune blonde resta immobile en plein milieu de la salle, dévisageant cette femme et tentant de remettre un prénom sur ce visage familier. Doucement, elle s’approcha et son visage se fendit enfin d’un large sourire.

- Irene ?! C’est pas vrai ! S’exclama-t-elle avant de poser négligemment ses sacs sous la table et de prendre la belle brune dans ses bras.

Maxine n’avait pas pour habitude d’être si démonstrative à l’égard d’autrui, surtout qu’elle n’avait pas vraiment d’amis … Pourtant, sans qu’elle ne se demande vraiment pourquoi, revoir Irene lui procura un fort sentiment de joie et de réconfort. Un souvenir de sa vie passée, de New York, de ses études et de sa famille adoptive … A vrai dire, elle n’avait pas un souvenir extraordinaire de cette jeune femme, mais elle se rappelait de sa gentillesse à son égard lorsqu’elles s’étaient rencontrées à l’université. Discrète, plutôt fleur bleue mais sympathique, c’était les adjectifs qui venait à l’esprit de Maxine tandis qu’elle sera Irene dans ses bras quelques instants. Le regard plongé dans le sien, elle ne prit pas la peine de lui demander la permission et s’assit face à elle, une expression d’incompréhension sur le visage. S’il y avait bien une chose dont Maxine ne s’était pas attendue, s’était de rencontrer une vieille connaissance, ici à la Nouvelle-Orléans …

- Mais qu’est-ce que tu fais ici ? L’interrogea-t-elle avec enthousiasme. Tu n’as pas changé, tu es toujours aussi mignonne.

Elle avait posé sa main sur la sienne. C’était étrange cette proximité dont Maxine faisait preuve. Elle n’avait jamais vraiment apprécié le contact avec les autres, et préférait toujours passer une soirée derrière son microscope qu’à aller faire la fête avec des amis qu’elle n’avait pas. Mais Irene était différente. Elle faisait partie de celles qui avaient vu derrière la carapace de Maxine, qui avaient fait l’effort de venir parler à la fille bizarre toujours plongée dans ses bouquins. Et ça, Maxine ne l’avait pas oublié.

Une serveuse s’approcha de la table et s’empressa de demander à Maxine ce qu’elle souhait, un sourire commercial sur les lèvres.

- Euh … Je … Balbutia-t-elle, l’esprit plus occupé par les questions qu’elle voulait poser à Irene que par ce dont elle souhaitait commander. Je prendrai un capuccino avec un muffin aux framboises s’il-vous-plait !

La serveuse acquiesça d’un signe de tête avant de repartir à vive allure en direction du comptoir.

- Que les gens sont stressés à la Nouvelle-Orléans ! S’indigna-t-elle en riant. C’est dingue, on a connu ça à New York il n’y a pas si longtemps que ça, pourtant j’ai l’impression que ça fait une éternité… Elle fit une pause, plongée dans ses pensées, puis reprit avec entrain. Alors, ça y est, tu as réalisé ton rêve ? Tu es devenue journaliste ?

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Irene S. Mayfair
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MessageSujet: Re: Coffee Addiction ღ Coffee Addiction ღ EmptySam 10 Nov - 17:46




Maxine & Irene
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Le sourire. Immédiat et chaleureux, comme un soulagement. A vrai dire, ce fût aussi un soulagement pour Irene de voir apparaître ce sourire sur le visage de son amie. En effet, malgré le fait que la sorcière soit déjà habituée de voir Maxine changer de couleur de cheveux assez souvent lorsqu’elles se trouvaient encore à New York, la dernière fois qu’elle l’avait vu, elle était avec sa flamboyante chevelure rousse et elle se demanda d’abord si crier « Maxine ! » aussi spontanément dans un café semi-bondé était une bonne idée… Mais pas de doute là-dessus, la jeune femme qui affichait une queue de cheval blonde était bel et bien Maxine Roseberry.
Apparemment, Maxine avait eu un peu de mal à la reconnaître aussi et Irene hésita à la serrer dans les bras directement au risque de trop surprendre son amie. Ce fût ce fameux sourire dont Maxine connaissait si bien le secret qui assura à la sorcière qu’elle l’avait elle aussi reconnût. Avant d’avoir pût faire, ne serait-ce qu’un mouvement en avant pour prendre Maxine dans ses bras, Irene se retrouva étreinte par son amie. D’abord surprise, elle laissa elle aussi éclater un sourire de joie. Comme ça l’avait manqué ! Maxine était la dernière des personnes qu’Irene pensait croiser à la Nouvelle-Orléans tant ça lui semblait improbable, mais pourtant elle était là en train de la serrer dans ses bras comme elle ne l’avait fait et c’était bien la première fois depuis bien longtemps qu’Irene ne s’était pas sentie aussi étonnée et en même temps rassurée de retrouver un visage qui ne lui était pas inconnu.
Maxine desserra doucement son étreinte et s’assit sur la chaise en face d’Irene. Elle avait l’air surprise, mais pas autant que la sorcière et celle-ci s’assit avec une foule de questions à poser. Maxine la devança encore une fois et ce ne fût qu’en bafouillant qu’Irene lui répondit :

« Et bien… C’est une bien longue histoire, mais je pense que je pourrais te retourner la même question ! », Lui lança-t-elle en souriant et en entendant son compliment, la jeune femme ne pût que sourire d’avantage tout en ajoutant :
« Par contre, Maxine… Toi tu as changé ! Tu es encore plus ravissante qu’avant ! »
Et en effet, elle était encore plus belle. Les cheveux blonds tirés en arrière en une longue queue de cheval, Maxine avait également ajouté un peu de maquillage qui faisait ressortir ses incroyables yeux bleus. Ses joues naturellement roses avaient néanmoins été accentuées par le froid dehors et ce simple détail la rendit d’autant plus mignonne. Irene se demanda aussi si la tenue de Maxine exprimait son passage à l’âge adulte car, habituée de voir son amie étudier dans la bibliothèque armée sweat-shirt, elle avait été surprise de la retrouver rayonnante et en même temps décontractée dans un petit chemisier. Elle ne pensa cependant plus à ce détail, détestant de faire un commentaire aussi superficiel basé sur des vêtements. Ce qui importe vraiment, c’est la parole.
Mais perdue dans ses pensées, Irene fût agréablement surprise de voir la main de Maxine se poser sur la sienne. C’est comme si elle créait à sa manière un sentiment de confiance et de certaine amitié qui rassurèrent immédiatement la sorcière et qui la fît porter toute son attention sur son amie la regardant toujours.
Elle ouvrit la bouche, prête à dire quelque chose, mais une serveuse arriva demandant la commande de Maxine.

« Les muffins aux framboises sont tellement bon…, ajouta Irene rêveusement, Mais la prochaine fois, essaye les muffins caramel au beurre salé, ils sont à se damner ! »
Comme cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas échangé ces petits détails si inutiles, mais pourtant si agréables à prononcer ! La serveuse s’éloigna de leur table et Irene savait qu’elle ne reviendrait pas avant un petit moment vu le nombre de personnes qui venaient d’entrer dans le café. Ca laissait du temps pour la discussion…

« J’ai l’impression que les gens sont pressés dans toutes les grandes villes !, répondit Irene en riant à la remarque de son amie, Mais le sud change vraiment de New York… Ils ont l’air quand même un peu plus détendus… Peut-être à cause de la chaleur… » Elle sourit face à cette remarque, car le moins qu’on pouvait dire c’était que la chaleur n’était pas au rendez-vous aujourd’hui. Mais la joie qu’Irene éprouvait ne pouvait que la réchauffer. Et puis Maxine évoqua New York.

« Moi aussi, New York me semble si loin ! Et pourtant je ne suis partie qu’il y a deux ans…, dit Irene songeusement, Mais en y réfléchissant… Je ne voudrais y retourner pour rien au monde ! » Elle avait dit cela assez brutalement, mais l’idée de revoir Chris lui était insupportable. Elle ne pouvait le concevoir. Elle recentra ses yeux sur Maxine et s’apaisa immédiatement.

« En effet, je suis devenue journaliste… Un boulot assez exceptionnel, mais aujourd'hui assez ennuyant… C’est à cause de ce maudit article ! Enfin, je ne vais pas t’en parler, c’est trop long à expliquer… Et puis là aucune idée pour le prochain numéro qui doit être imprimé dans un peu plus de deux semaines… » En disant cela, Irene se plongea la tête dans les mains comme faussement désespérée.
« Mais je ne veux plus y penser, je suis tellement heureuse de te revoir ! Et toi, tu es enfin devenue une scientifique ? Tu travaillais tellement dur pendant tes études… Tu te souviens de notre première rencontre ? C’était à la New York Public Library, je crois… Tu étudiais l’ADN et moi je devais être en train de lire je ne sais pas quel bouquin sur le Moyen-Âge en Europe… » Elle s’arrêta de parler tellement elle en avait dit. Elle regarda confusément son muffin aux myrtilles et en coupa un bout qu’elle tendit à Maxine.
« Tiens, tu dois mourir de faim… Je suis désolée de ne pas t’en avoir proposé avant, j’étais là en train de le manger et… Quel manque de politesse ! » Elle ria devant cette remarque qui lui revenait de son éducation d’anglaise.


« Ahlala, soupira-t-elle, il s’est passé tellement de choses durant ces dernières années… Je ne sais pas par où commencer… Raconte-moi d’abord comment tu es arrivée ici, tu sais bien que je suis une merveilleuse curieuse… »
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MessageSujet: Re: Coffee Addiction ღ Coffee Addiction ღ EmptyDim 11 Nov - 12:15


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Maxine & Irene - Maxine & Irene - Maxine & Irene - Maxine & Irene - Maxine & Irene - Maxine & Irene - Maxine & Irene - Maxine & Irene - Maxine & Irene -



Irene semblait tout aussi enthousiaste que Maxine. Les deux jeunes femmes affichaient un sourire radieux et n’avaient pas hésité à se prendre mutuellement dans les bras, telles de vieilles amies d’enfance. Vu de l’exterieur, on aurait pu croire que ces deux-là étaient de meilleurs amies, pourtant ce n’était pas vraiment le cas. Cela faisait des années qu’elles ne s’étaient pas revues, et même à l’époque où elles se fréquentaient, même si le courant passait plutôt bien et qu’Irene était la seule à être gentille avec Maxine, leurs différences de caractère avait été une barrière et leur amitié était restée assez superficielle. Il faut dire qu’à l’époque, aussi loin que les souvenirs de Maxine remontaient, la jeune journaliste était folle amoureuse d’un homme dont elle parlait tout le temps et pour qui elle aurait été prête à tout. Maxine, plutôt étrangère à ce genre de sentiments, trouvait cela assez ridicule et, il fallait bien l’avouer, avait collé une sorte d’étiquette sur le front d’Irène : « Nian-nian ». Pourtant, à cet instant très précis, le regard plongé dans celui de son interlocutrice, Maxine percevait beaucoup de changement en elle. Elle paraissait endurcie, comme meurtrie par un événement passé, mais pas si négativement que cela, non. Ce qu’elle avait vécu semblait lui avoir ouvert les yeux sur la vie, comme si elle avait enfin appris que le père-Noël n’existait pas …

A sa première réponse, Maxine ria discretement. Une longue histoire ? A vrai dire, la jeune scientifique avait connu un peu la même chose … Non seulement elle avait appris l’existence des créatures surnaturelles, mais elle avait également découvert que son sauveur était un vampire. Suite à cela, elle avait quitté sa famille adoptive pour tenter de le retrouver et d’en apprendre plus sur la nuit où elle était devenue orpheline … Bien qu’âgée de 10 ans ce jour-là, la pauvre petite avait entièrement perdue la mémoire suite au choc émotionnel que le drame lui avait provoqué, et ne gardait aucun souvenir ni de ses parents, ni de ses frères et sœurs … L’avantage, c’était qu’elle n’éprouvait pas vraiment de manque ni de tristesse à l’égard de cette tragédie. Le compliment d’Irene la sortit de ses pensées, et involontairement, elle écarquilla les yeux de surprise. Il était bien inhabituel qu’on la flatte ainsi …

- Oh t’es adorable ! S’exclama-t-elle, touchée. Faut dire que je ne pouvais que m’améliorer !

Elle ria. Maxine ne s’était jamais vraiment trouvé belle, bien au contraire. Se regarder dans un miroir était souvent une épreuve, et même s’il elle prétendait que le regard des autres l’importait peu, ce mal-être l’avait poussé à s’enfermer chez elle et à fréquenter le moins de monde possible. Heureusement, aujourd’hui les choses allaient mieux et Maxine était enfin parvenue à s’accepter telle qu’elle était … Ainsi c’était avec humour qu’elle se remémorait de son look passé.

Lorsque Maxine effectua sa commande, Irene s’empressa d’appuyer son choix en ventant les mérites des muffins aux framboises et de ceux au caramel beurre salé. La jeune blonde adorait mangé, sans modération, à n’importe qu’elle heure de la journée … Heureusement pour elle, elle était de nature plutôt mince et parvenait à s’enfiler des paquets de gâteaux entiers sans prendre un seul kilo. Rassurez-vous, elle se rendait parfaitement compte de la chance qu’elle avait. Alors lorsqu’Irene se mit à parler de muffins, Maxine l’écouta avec beaucoup d’attention.

- Argh ! Lâcha-t-elle bruyamment. Caramel au beurre salé, c’est une tuerie ouais !

Ses mots avaient raisonné tel un orgasme, et quelques clients s’étaient retournés pour dévisager Maxine d’un regard méprisant. Lorsqu’elle s’en redit compte, elle ricana en plaquant sa main sur sa bouche, un peu gênée. Au Neverland, le café où elle avait récemment décroché un job, elle avait eu l’occasion de goûter un pareil muffin et ne s’en était apparemment pas encore remise. Son calme retrouvé, elle repensa à ce que la Louisiane avait de plus que New York. A vrai dire, c’était très difficilement comparable, car ces deux endroits étaient on-ne-peut-plus différents …

- Oui, tu as raison. Mais l’atmosphère en Louisiane est si singulier … Cette région a quelque chose de terriblement attirant et mystérieux, pourtant Dieu sait que je déteste cette humidité qui y règne ! Je crois que je pourrais y vivre définitivement. Conclu-t-elle avec sérieux.

Enfin, pour cela, il faudra qu’elle se sépare de son mentor. Aindreas était un nomade, il aimait aller de villes en villes, certes pour chasser, mais il éprouvait beaucoup de plaisir à voyager. Maxine avait appris à apprécier cela également, mais en fin de compte, la Louisiane semblait être l’endroit qu’elle aimait le plus, et en partir serait une épreuve très difficile. Les paroles d’Irene s’étaient faites plus sèches alors qu’elle évoqua New York.

- Oh vraiment ? Toi qui aimais tant cette ville … Que s’est-il passé ? Lui demanda-t-elle d’un air inquiet.

A l’époque de leur rencontre, Maxine se souvenait vaguement qu’Irene vivait une véritable histoire d’amour avec un jeune homme dont elle avait oublié le nom. Changer de ville et laisser derrière elle sa moitié était alors hors de question, et Maxine s’était convaincue que cela devait être normal, lorsqu’on était amoureuse … Puis, Irene parla enfin de son métier, non sans une certaine amertume …

- C’est génial que tu sois parvenue à tes fins. Lui déclara-t-elle avec envie. Il y a toujours des hauts et des bas, je suis sûre que tout va s’arranger. Et puis, si jamais je peux t’être utile, surtout n’hésite pas …

Maxine ne voyait pas trop comment elle aurait pu aider son amie, mais après tout, peut-être qu’Irene saurait accepter son coup de main et charger Maxine d’un tâche tout à fait réalisable par la scientifique qu’elle était … La journaliste semblait vraiment épuisée par son travail, et stressée par ce manque d’inspiration et de matière nécessaire à la réalisation de ces articles. Lorsqu’elle enfouit son visage dans ses mains, l’insociabilité de Maxine refit surface et elle ne sut vraiment quoi faire pour la réconforter … A vrai dire, à n’avait jamais eu à faire cela, et craignait de faire quelque chose de déplacé. Alors, une expression désolée sur la visage, elle se contenta de la regarder en silence, en attendant qu’elle se reprenne d’elle-même, ce qu’elle fit très vite.

Forcément, en lui ayant demandé ce qu’elle faisait à présent dans l’avais, il fallait qu’elle s’attende à ce que la question lui soit retournée. Et malheureusement, elle allait devoir répondre par la négative …

- Et bien … Commença-t-elle en balbutiant. Non, c’est plus compliqué que ce que je pensais. Je n’en ai pas fait mon métier, mais j’y consacre mon temps-libre, et c’est peut-être mieux ainsi. Avoua-t-elle en souriant. J’ai récemment trouvé un job dans un café de Bon Temps. Le Neverland, c’est tout à fait charmant ! Il faut que tu viennes goûter les gâteaux de la patronne, ils sont à tomber !

Même si Maxine aurait préféré être une scientifique de renom, elle était plutôt contente d’être serveuse dans ce café où elle se sentait tout à fait à l’aise et épanouie. Et puis, elle savait qu’Irene n’était pas du genre à la mépriser pour cela. Elle ne la jugerait pas, elle était même persuadée que la journaliste l’envierait de travailler toute la journée entre des centaines de pâtisseries et de chocolat chauds !

- Oui, je me souviens … Je m’étais vraiment demandée si tu ne m’avais pas prise pour quelque d’autre ! S’exclama-t-elle en riant. J’étais si étonnée qu’on vienne me faire la conversation comme tu l’as fait ! En fait, ça aurait vraiment regrettable que tu ne le fasses pas !

C’est alors qu’un peu gênée, Irène tendit à Maxine un bout de son muffin.

- Oh ! T’exagères ! S’étonna Maxine avec humour. Je suis incapable de le refuser, surtout en voyant ces petites myrtilles au milieu !

Maxine s’empara délicatement du bout de gâteau et le croqua avec beaucoup de plaisir. Comme une enfant, elle attrapa les miettes sur la table du bout de son doigt, avant de les porter à sa bouche, un air malicieux sur le visage. Puis, Irene voulu en savoir plus. Tellement de choses s’étaient passées que les deux jeunes femmes en avaient des tonnes à se raconter, tout en ne sachant pas vraiment par où commencer.

- Oh là là, c’est compliqué …

Elle se tut quelques instants, le temps de rassembler ses idées, et de discerner ce qu’elle pouvait dire, de ce qu’elle devait garder secret …

- J’ai laissé ma famille adoptive à New York pour retrouver l’homme qui m’avait sauvé lors de l’incendie …

Irene savait de quoi il en retournait, Maxine lui avait déjà raconté son enfance dans les grandes lignes. Bien sûr, elle ignorait tout du mystère surnaturel qui entourait cette tragédie…

- Maintenant je vis avec lui, à Shreveport. Il est comme un père pour moi. Déclara-t-elle, songeuse.

Maxine avait tenté de rester la plus évasive possible, pourtant elle aurait aimé tout raconté à Irène. Elle aurait voulu lui dire qu’il était un vampire, et qu’elle était fascinée par le surnaturel. Qu’il tuait d’autres vampires, et qu’elle ne pouvait s’empêcher de mettre sa vie en danger pour s’approcher des loups et autres créatures. Mais comment aurait-elle réagis ? Surement en se moquant d’elle, en trouvant cela ridicule et en mettant un terme à leur amitié …


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MessageSujet: Re: Coffee Addiction ღ Coffee Addiction ღ EmptyVen 16 Nov - 22:55




Maxine & Irene
©️ Never-Utopia

C’était des retrouvailles. Jamais Irene n’avait pensé un jour rire autant sur un commentaire à propos d’un muffin au caramel et beurre salé et ce, surtout pas avec Maxine Roseberry. Elle se l’avoua à elle-même quand elle y repensa, mais Maxine était tout de même restée l’amie de la bibliothèque, celle avec qui elle s’asseyait et parlait plus qu’autre chose. Elles ne se voyaient pas entre ses après-midi et surtout pas pendant les sorties nocturnes d’Irene. Elles se parlaient de tout et de rien, se confiait des choses parfois, mais Irene n’était jamais sûre si elle pouvait considérer Maxine comme une amie à part entière. Et pourtant, elles étaient assises dans ce café riant ensemble et Irene se rendit compte qu’elle n’avait jamais été aussi heureuse de retrouver une connaissance. D’ailleurs, elle remarqua qu’elle n’avait pas autant ri durant une conversation depuis bien longtemps aussi…
Une question de Maxine la fît cependant stopper net.


« Que s’est-il passé à New York ? Et bien… Rien de bien important. Un beau conte de fée qui se finit comme une bonne tragédie, on va dire ! » Irene avait répondu avec un de ses faux sourires qu’elles usent lorsqu’elle veut cacher des choses et ça arrivait plus souvent que ce qu’elle pensait. Mais elle arrivait toujours à duper les personnes en face d’elle et sa facilité à user de cet atout en était devenue déconcertante. Bien sûr, elle avait envie de crier à Maxine combien elle détruirait le si beau visage de Chris, combien elle le brûlerait en un claquement de doigts, mais Irene avait bien conscience de l’inutilité de sa rage et elle pensait bien que cet amour n’était pas quelque chose qui capterait son attention plus que ça et c’était peut-être tant mieux.

« Attends, le Neverland ? T’es sérieuse ? Une de mes collègues m’en parle depuis des mois de ce café ! Je voulais absolument y faire un tour, mais là ma venue sera donc imminente…, répondit-elle d’un air malicieux, Je ne savais pas que tu y travaillais ! Le monde est vraiment tout petit… Ma collègue m’a aussi dit qu’il y avait des chocolats chauds au beurre salé et franchement, je donnerai n’importe quoi pour en avoir un ! Tu diras à ta patronne que j’y irais avec plaisir ! »

Elle avait dit tout ça avec entrain et avoir parlé de ce petit café dans la ville de Bon Temps, lui donna encore plus envie d’y aller. Elle découvrirait un nouveau petit café, chose qu’elle adorait, et elle reverrait son amie Maxine… Elle se surprît à dire « amie ». Ce n’était pas la première fois qu’elle avait dit ce mot en désignant son interlocutrice, mais cette fois ci, il avait une résonnance particulière… Parce que oui, elle était pressée de revoir Maxine et ce, alors qu’elle ne l’avait même pas encore quittée. Tant d’emportement, ne lui était pas commun et elle bût une gorgée de son café au lait, ce qui l’a calma immédiatement. Elle regarda Maxine et continua de l’écouter patiemment.

« Oui, je me souviens de ton histoire… », Dit Irene songeusement. Elle s’était aussi souvenue des mains tremblantes de Maxine lorsqu’elle lui avait raconté ça. Elle se doutait qu’elle n’allait pas pleurer devant une inconnue de la bibliothèque, mais lorsque Maxine avait fini son récit, Irene avait tenté de parler d’autre chose tout en ne regardant pas la jolie blonde qui était rousse à l’époque, dans les yeux. Elle pouvait comprendre ce que ça faisait, d’avoir un passé. Comme si c’était simple de raconter que vous avez vu votre père une fourche dans le ventre, d’apprendre qu’il battait votre mère et qu’elle l’a tué par amour pour sa fille. Comme si c’était simple de dire que votre famille est une famille de sorciers.
Irene eut un petit soupir et prît la main de Maxine. Cette fois-ci elle la regarda longuement dans les yeux et dit :


« J’espère que tu es épanouie avec lui, je l’espère vraiment. De toute façon tu as l’air plus radieuse que jamais, mais si tu as un souci, ne serait-ce le plus petit, appelle-moi ou viens chez moi. » Elle prît son carnet en cuir qu’elle emportait partout avec elle, déchira une page et griffonna son adresse et son numéro de téléphone.
« J’ai un vieux clic-clac qui est parfait quand on veut rajouter du monde dans mon appartement., fît-elle en lui lançant un clin un œil, Donc surtout n’hésite pas, on pourra faire des pyjamas-party ! », elle dit ça sur un ton rieur, parce qu’elle avait toujours eu horreur des pyjamas-party, long, toujours un film romantique en film du soir, c’était la chose la plus déprimante qu’elle connaissait. Ou alors je ne l’ai pas fait avec les bonnes personnes…, pensa-t-elle.

La serveuse arriva enfin avec les muffins et le cappuccino. Ça avait été plus vite qu’Irene ne l’avait pensé, mais alors que la serveuse déposait la commande sur la table, la sorcière aperçut quelque chose qui attira son attention pendant une bonne minute. La serveuse semblait débordée et elle ne regarda même pas Irene qui scrutait son poignet. Elle repartit aussi vite qu’elle était venue et Irene détourna son regard sur Maxine et lui demanda :

« Tu as vu ? Son poignet ? » Elle n’attendit même pas sa réponse qu’elle continua :
« Des morsures de vampires ! C’est… Bizarrement courant. » Elle n’allait pas dire qu’elle trouvait ça pathétique, car peut-être Maxine était elle aussi devenue une de ces « fangbangers », ces personnes qu’Irene trouvait partout et qu’elle ne portait en très haute estime. Elle espéra que son amie ne soit pas comme eux et elle n’en doutait pas vraiment, mais Irene n’a jamais vraiment su si les personnes à qui elle parlait étaient toujours les mêmes avec un vampire. C’était indéfinissable.

« Il y a deux ans c’était aussi la Grande Révélation… LE truc qui a tout changé…, commença-t-elle songeusement, C’était tellement bizarre à New-York ! J’ai eu l’impression qu’il y avait encore plus de personnes la nuit ! Et puis, beaucoup de mes amis sont devenus eux-mêmes « amis » avec des vampires et c’était assez glauque… C’était presque devenu une folie à cette époque… » Elle marqua une pause et se rendît compte que c’était absurde de vouloir sonder Maxine. Bien sûr qu’elle n’était pas comme les autres.
« En y repensant, je ne vois vraiment pas ce qu’ils nous apportent. A part quelques données ADN, peut-être… » Elle sourît en direction de Maxine et entama son deuxième muffin avec entrain.

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