Le ciel se noircissait à vue d'oeil, petit à petit les lampadaires s'allumèrent provoquant une douce lumière tout en éclairant faiblement les rues, les routes du centre de ville de Shreveport. J'appréciais ce que l'homme avait créé au fur et à mesure des années, la technologie évoluait sans cesse faisant à chaque fois de nouvelles trouvailles extraordinaires. L'homme était allé sur la lune comme progrès c'était plutôt génial ! Mais bon maintenant c'est devenu trop courant que cela nous surprenne encore... La mode désormais c'est les smartphones et tout ça... Enfin je cessais de réfléchir, penser à tout ça pour me rendre compte qu'un peu plus loin un stand de café était ouvert puis qu'un banc lui aussi était non loin. Parfait pour s'y installer tranquillement en sirotant un bon café. Enfin, au bout de quelques minutes à peine j'étais arrivé au stand ou je commandais un grand café noir.
__ Bonsoir monsieur, un grand café noir s'il vous plaît.
__ Tout de suite monsieur.
Après un petit délai d'attente, il me tendait mon café que je pris rapidement tout en lui donnant son argent comptant. Après cela, je me dirigeais à pas moyen vers le banc ou je m'y installais. Les jambes croisées et tendues je pris une grande respiration profitant de cet air " pur " non pollué par les gazes d'échappement des voitures. Cette soirée s'annonçait étrangement tranquille. Rare les voitures qui passait ce soir, la nuit était douce, l'atmosphère encore chaude à cause du soleil qu'il y avait eu durant tout l'après-midi. Enfin une bonne soirée, ni trop fraîche, ni trop étouffante. Les oiseaux chantaient encore un peu jusqu'au soleil couchant et une fois cela de fait, les criquets prenaient le relais ! Humm, que c'était énervant ce bruit ! Horrible !
Enfin je me laissais transporter dans l'immensité de mes pensées pendant que la fumée de mon café s'évanouissait dans l'atmosphère... Ma première pensée se dirigeait tout d'abord sur mes tâches qu'il me restait à faire au garage. Il y avait encore trois voitures au garage que je n'avais toujours pas eu le temps de démonter. Un soupir m'échappait. Trop de chose à faire avec peu de temps, donc impossible ! Doucement, je me faisais la liste des véhicules encore à faire, puis en cherchant un coin vide dans ma petite tête j'y notais mentalement une liste de matériel. Piston, cardant, huile moteur et de boite, jeux de pneus avant et arrière, etc... Concernant mon travail tout me semblait être si... Facile. Alors que dans ma vie de couple tout semblait si... Difficile. Enfin ma pensée dernière tomber sur ma vie sentimentale...
Dans ma vie sentimentale, je suis assez stressé... Enfin oui. Or, dans tout ce " bordel " que je connais pas encore très bien étant mes expériences limitées, je faisais toujours et je fais toujours autant attention à ce que je pourrais dire ou même faire. Car, chez les filles une geste ou pour un mot ça peut être la fin du monde ! Que c'est horrible ! Ah la la.. Impossible de dire la vérité, toujours obligée de dire le contraire de ce que l'on pense comme " tu trouves pas que cette robe me grossit ? " et moi je réponds comme tous les autres " non non pas du tout chérie "... Alors qu'en faite si ! Enfin Amélia ma très chère est tendre compagne devait me rejoindre ici il y a déjà dix minutes, mais sa présence me faisait défaut... Cette femme n'était comme pas comme les autres, beaucoup plus simple sur les " bords ", d'où mon engagement dans cette relation si spéciale...
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Sujet: Re: Nos retrouvailles ! Jeu 13 Sep - 13:12
Confortablement installée sur son canapé, Amelia trônait au milieu de tout un tas de livres et de feuilles volantes. Cela faisait déjà plusieurs semaines qu'elle planchait sur l'élaboration d'un nouveau sortilège. En associant correctement les bons ingrédients et avec la bonne incantation, elle était persuadée de pouvoir créer un sort de prétrifiction, mais jusque là ses nombreux essais s'étaient avérés plutôt catastrophiques... surtout pour les insectes qui lui servaient de cobayes. Absorbée par son travail, elle releva le nez un instant pour jeter un oeil à la pendule puis, se leva d'un bond en faisant voleter les divers documents posés sur ses genoux.
- Nom de Zeus !jura-t-elle en se ruant à la salle de bain.
Même en passant le turbo, elle ne serait jamais à l'heure pour son rendez-vous avec Tray mais le pauvre devait commencer à s'habituer aux habituels retards de la sorcière. Elle avait pourtant attendu ce moment impatiemment : entre l'ouverture de sa boutique et le travail de Tray, cela faisait plusieurs jours qu'ils ne s'étaient pas vus. Elle se félicita d'avoir choisi sa tenue deux jours auparavant, ainsi après avoir appliqué un peu de fard et de khol sur ses yeux ainsi qu'un peu de gloss saveur pêche sur ses lèvres, il ne lui resta plus qu'à se changer en vitesse. Elle enfila donc son jean préféré ainsi qu'un joli haut rouge et blanc au décolleté sage mais bien présent. Enfin elle se rua dans l'entrée, passa rapidement une paire de ballerine et son petit blouson en cuir noir puis, descendit les marches. Tray lui avait donné rendez-vous dans un petit parc de Shreveport qui se situait, heureusement, non loin de chez elle. Amelia regarda sa montre, elle ne serait pas à l'heure, certes, mais son loup ne l'attendrait plus très longtemps. La sorcière apprécia cette petite marche au crépuscule, elle adorait ce moment de la journée, plus que tout autre elle le trouvait plein de magie. Elle observa le ciel, on pouvait déjà distinguer les contours d'Orion. Elle éteignit son mégot et le jeta dans un paquet de cigarettes vide qu'elle gardait toujours dans son sac à cet effet, près de son kit de magie d'urgence. Amelia répugnait à jeter ses déchets parterre. Elle avala un bonbon mentholé, elle savait que son petit ami supportait mal les désagréments de la nicotine qu'elle, aimait tant. Enfin, elle passa devant un petit troquet et aperçut le loup qui l'attendait sur un banc qui se trouvait non loin, sous la lumière d'un réverbère. Son cœur s'emballa comme à chaque fois qu'elle le retrouvait, elle avait d'ailleurs mis un moment à se rendre compte que c'était bel et bien l'un des effets de l'amour. Elle se rua vers lui.
- Hey ! Salut beau gosse !lui lança-t-elle avant de se jeter sur ses genoux pour l'embrasser langoureusement. Peut-être qu'il ne relèverait pas son retard...
Une fois blottie contre lui elle se rendait compte, presque avec étonnement, qu'il lui avait vraiment manqué pendant ses quelques jours. A ses côtés, elle découvrait peu à peu et pour la première fois les délices d'un amour sincère et vrai et c'était pour elle un véritable jeu.
- Tu m'a manqué tu sais ! Alors quoi de neuf ? Le boulot se passe bien ? Et la meute ? Tu as eu des nouvelles d'Alcide au sujet des vampires ?le questionna-t-elle tout en passant la main dans ses cheveux. Elle espérait que la situation s'améliorerait rapidement, si elle avait beau se résigner à ignorer le "problème Octavia", il lui était très difficile de faire de même concernant cette fichue menace de révélation.
À l'arrivée " canon " d'Amélia Broadway se ruant sur moi un étrange sentiment m'envahissait. Bien qu'en cet instant le sentiment qui m'entourait était l'amour pur et simple, mais je ne pouvais me retenir plus longtemps et donc de ce fait de lui faire remarquer son retard même si une certaine partie de moi s'en foutait totalement. Mais bon, afin d'éviter des remarques ou de débattre sur un sujet qui me donnerait un mal de crâne je préférais opter pour la solution la plus évidente. Le reproche.
__ Tu est en retard. L'as-tu remarqué au moins ?
Mon visage rester impassible pour lui faire comprendre correctement que je déteste les gens en retard généralement. Enfin, je ne prêta plus grande attention à ce moment barbant aussi bête soit-il. Je tournais ma tête légèrement vers Amélia mon regard fixe au sien, puis j'écoutais chacun de ses mots. Par moment il y avait des mots doux qui me faisait plaisir, mais surtout qui me redonner confiance en notre amour puis aussi je remarquais énormément de questions comme celle par rapport à la meute et à Alcide. Étrange. Enfin bref, je ne me posais plus de questions en sa présence, mais sa n'empêcher pas d'être vigilant ! Je lui jetais un regard interrogateur puis je repris juste derrière elle.
__ Tu m'a manqué, tu sais ! Alors quoi de neuf ? Le boulot se passe bien ? Et la meute ? Tu as eu des nouvelles d'Alcide au sujet des vampires ?
__ Non je n'ai pas de nouvelle d'Alcide ni au sujet des vampires, enfin pour l'instant... J'ai l'impression qu'Alcide se fait discret ces temps-ci.
Une pause respiration puis je repris.
__ Et y'a rien de neuf à par que toi aussi tu m'as manquer. Ton absence à pesait sur mon esprit me donnant l'étrange sensation d'abandon durant ses quelques jours. Évitons cela à l'avenir veux-tu ?
Je l'embrassais tout de suite après mes dires. Je ne pouvais m'empêché de le faire, c'était comme une obligation ou une attirance que je ne contrôler plus. Est-ce cela l'amour ? Bref, je laissai ça de côté pour en parler à Erin afin d'éclairait mon idiotie sur le sujet. À présent j'attendais n'importe quelle réaction, signe, brui de la part de mon interlocutrice qui semblait s'être effacé...
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